L’addition s’il vous plaît !
La note, l’ardoise, l’addition, la facture, la douloureuse,
appelez-la comme vous voulez, elle est un sujet qui préoccupe
de plus en plus et qui est souvent évoqué.
Qui, de l'homme ou de la femme, doit payer l’addition lors d’un
premier rendez vous amoureux ?
Fatalement après un déjeuner ou un dîner, la note arrive
sur la table ! Souvent orientée vers vous Messieurs je l’admets !
Ce moment lourd de sens provoque bien souvent un malaise,
une gène chez certaines femmes.
Le rôle de l’homme est justement de faire en sorte de ne pas
mettre mal à l’aise son invitée.
La femme devenu indépendante s’assume, désire régler, pourquoi ?
Elle ne veux pas être vue comme un objet que l’on peut acheter,
ne supporte pas d’avoir des comptes à rendre, ne veux pas profiter,
n’a pas l’intention de vous revoir.
De plus en plus d’hommes se révèlent un peu féministes à ce
moment là ou le prétextent pour justifier leur radinerie.
Et même si elle accepte le partage de l’addition, cela en
refroidit plus d’une, sachez-le Messieurs !
Et inévitablement se met sur la défensive.
Une première rencontre entre elle et lui, autour d’un verre
est prévue à 15h au café de Turin, dans le vieux
Nice,
la place incontournable pour déguster des fruits de mer.
Bisous échangés, ils s’installent et lui demande si elle veut
grignoter quelque chose, en buvant du
vin.
Vu l’heure, elle a déjà déjeuné mais pas lui !
il commande un plat de moules marinières et un pichet
de vin blanc !
Vous savez, le bon vin du patron, le nectar
d’acidité,
celui qui gargouille dans l’estomac et qui vous donne des
crampes !
La commande arrive, le plat fumant disposé au milieu de
la table. Il lui fait signe de se servir !
elle refuse a
nouveau courtoisement !
Tout en papotant, il termine
enfin le plat.
Un instant plus tard,
l’addition arrive !
Il la consulte et dit : « nous partageons la note, hein !»,
elle n’a pas vraiment le choix
puisque le ton employé est formel !
Elle est consternée, outrée, figée sur sa chaise et ne peut rien
dire mais elle pense…
le plat à lui seul et il demande de partager !!!! »
« NON !!! Lâche-t’-elle
d’un ton sec"
« Je n’ai pas à partager
l’addition pour un verre de vin blanc ! »
Elle s’est levée, l’a remerciée pour le verre, s’en est allée sans
même se retourner !
Dans la catégorie des séducteurs, sont nommés : le radin,
le mufle, le goujat, le rustre, le profiteur…
je ne peux pas m’arrêter… l’indélicat, l’homme des cavernes… !
Heureusement que cet échantillon d’homme, ne se propage
pas aussi vite que les rats !
L’égalité homme/femme n’a pas lieu à mon sens, de
s’exprimer à ce moment précis.
J’estime que le savoir-vivre impose aux hommes de régler
surtout lors du premier rendez vous.
N’inversons pas les rôles, l’homme goûte le vin et c’est donc
c’est à lui de régler l’addition, tradition oblige !
Je vous estime Messieurs !
Je n’ai connu et ne reconnais en vous que courtoisie,
bienséance et galanterie... ne me laissez pas pressentir
une quelconque déception !